
Un hangar de la compagnie Airbus visible depuis le tarmac de l aéroport de Toulouse-Blagnac. © Frédéric Scheiber / Hans Lucas via AFP
Chez Airbus, à Toulouse, les usines qui assemblent les avions du géant européen de l'aéronautique ne sont pas restées fermées longtemps. Quatre jours, tout au plus. Le temps de reconfigurer les chaînes de production aux standards sanitaires qu'impose la crise du coronavirus. Depuis le lundi 23 mars, les avions continuent de sortir des hangars installés près de Blagnac, mais la reprise n'est que partielle. Airbus, contraint et forcé, a ralenti son rythme de production. Alors même que l'entreprise qui croule sous les commandes (7 670 appareils pour une production annuelle d'un peu plus de 850 !) comptait bien faire mieux en 2020. « L'an dernier, l'A-320, le best-seller d'Airbus, était produit à 60 exemplaires en moyenne par mois, niveau qui devait progressivement passer à 63 cette année. Le coronavirus a tout remis en cause : Airbus table désormais sur 40 appareils par mois, soit une baisse d'un tiers ! »
Est-ce vraiment un mal ? Les compagnies aériennes, clientes d'Airbus, prises dans une fantastique tourmente, à court de cash, songent en fait à repousser la livraison de leurs commandes. « Nous recherchons activement à adapter notre production à la nouvelle situation et travaillons à assouplir les conditions matérielles et financières » faites aux compagnies, lâche Guillaume Faury le président exécutif d'Airbus.
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